Jazz ¬ Sur les scènes, les clubs et le festivals français des années 80

L’amour du Jazz m’est venu par ma mère — femme moderne des années 60, vivant à St Germain des prés et muse sans doute … —,
qui disposait ses vinyles sur la moquette et me faisait des «concerts» où se côtoyaient Oscar Peterson, Miles Davis, les Double Six,
John Coltrane, Charlie Mingus, Wes Montgomery, Sarah Vaught et surtout «Billie» (Hollyday), bref ma maman était «une oreille» comme disait Eddy Louiss,
elle savait écouter les musiciens, car quand ils prenaient leur instrument, c’était pour «parler».
C’est pourquoi je me suis toujours senti en famille avec les musiciens de Jazz …

Début 80, après l’Olympia, j’atterrissais rue des Lombards au Sunset où beaucoup de mes images étaient sur les murs du club et je me sentait chez moi.
Tout le monde était là pour arriver au bout de la nuit — entre boissons, conversations, cigarettes et Jazz —, jusqu’au troisième set,
sachant que c’était le meilleur et qu’il y aurait des bœufs, jam session quoi …