Il y a trente ans aujourd’hui ; très exactement le 31 octobre 1986,
j’avais le plaisir de photographier l’ami Potage, dont la coiffure ébouriffée était un peu en conformité
avec les traits de son pinceau …
J’avais mes à prioris — Belle gueule, ténébreux mais vraiment pote —
et lui les siens — «Faut bien montrer sa tronche, fait ch… mais c’est fun — …
Au bout du compte, ce qu’il en reste :
Une pause genre : «l’artiste devant sa peinture»,
deux beaux portraits complices et presque bipolaires,
et une à la volée très : «Michel traqué, cherche à s’enfuir dans sa peinture»,
c’est celle que je préfère …

“Michel Potage, «serial painter» depuis les années 70,
exprime les contrastes de l’errance avec la rage au ventre, dans une série de maisons …
Regard sur un peintre et poète, artiste multiforme, performeur avant l’heure, dandy boumeur, casseur de cadres
et membre du premier groupe du trompettiste de Jazz Jac Berrocal.” — Béatrice Gromb-Reynier

> Michel Potage | Galerie Guigon

Vernissage de l’exposition «Maisons» — Michel Potage | 31 octobre 1986 | Galerie L’Ère du Verseau – Paris